La méthode d’Alembert ou la martingale pour gagner à la roulette
Pour amasser des gains au casino, c’est finalement assez facile. En effet, il suffit simplement de se servir d’une technique efficace sur le long terme. Bien sûr, tout le monde connaît le comptage de cartes au blackjack qui permet de retourner le jeu à notre avantage, quand il est couplé à la stratégie de base.
Il faut aussi évoquer les différentes martingales qui ont principalement été utilisées à la roulette. La plus célèbre d’entre toutes restent sûrement la méthode d’Alembert. C’est justement celle que nous allons détailler ensemble tout de suite.
Le concept de base de la martingale classique
Mathématicien, physicien, philosophe et encyclopédiste français né en 1717 et mort en 1783, Jean Le Rond d’Alembert est particulièrement connu par les joueurs de roulette. En effet, il est considéré par beaucoup comme l’inventeur de la martingale classique, également appelée méthode d’Alembert, même si cette attribution reste quand même sujette à caution, à l’heure actuelle.
Cette technique de mise peut être utilisée sur tous les jeux où l’on gagne le double de notre mise avec une probabilité de 50%. A la roulette par exemple, elle concerne donc les chances simples. Pour la mener à bien, il convient de jouer sur pair, impair, manque, passe, rouge ou noir en commençant par parier une unité. En cas de défaite, il suffit de doubler notre mise. Ainsi, dès que l’on remporte un gain, on est remboursé de ses pertes et on reçoit en prime un gain d’une unité.
Pour faciliter l’explication, on va prendre un petit exemple. Imaginons que l’on joue sur une table de roulette permettant de parier à partir de 1€. Lors de notre première partie, on peut miser notamment 1€ sur le rouge. C’est le noir qui sort. On doit donc miser 2€, lors de la partie suivante. En cas de perte encore, il faut parier 4€ ensuite. Si l’on gagne finalement la partie, on remporte alors 8€. Cela signifie que l’on récupère les 7€ (1€ + 2€ + 4€) mis en jeu et que l’on gagne en prime 1€ supplémentaire correspondant à notre pari initial.
Les limites de la martingale classique
Sur le papier la méthode d’Alembert se révèle infaillible. Malheureusement, si elle reste intéressante à utiliser, elle doit quand même faire face à plusieurs limites.
La première concerne la probabilité de gain de 50% sur les chances simples d’une roulette. En effet, à cause de la case zéro de la variante anglaise ou française et des deux cases vertes de la version américaine, cette condition n’est pas tout à fait respectée.
De plus, si les défaites s’enchaînent, la martingale classique peut imposer d’effectuer des mises très importantes. Par exemple, si par malchance on ne gagne qu’à la dixième partie avec un pari initial de 1€, il va falloir miser 1 023€ au total (1€ + 2€ + 4€ + 8€ + 16€ + 32€ + 64€ + 128€ + 256€ + 512€). Cela ne nous permet de recevoir un gain que de 1 024€, ce qui fait au final un bénéfice de seulement 1€.
Pire, à cause des limites de mise, on peut ne pas toujours mener à bien la méthode d’Alembert, si elle impose un pari trop important. Cela va ainsi nous faire perdre beaucoup.
Voilà pourquoi des martingales qui montent plus doucement ont été mises en place, comme par exemple la piquemouche ou la whittacker. Malheureusement, celles-ci se révèlent également moins lucratives.